LA COUCHE LIAISON DE DONNEES A POUR OBJECTIF PRINCIPAL de proposer à la couche Réseau supérieure une abstraction pour la connexion locale.
S’appuyant sur la couche physique, elle doit donc, en outre, en gérer les conséquences (erreurs, pertes, ...).
TCP/IP SI
ation Application
La Couche OSI Liaison de Données
Objectifs de la Couche Liaison
En s’appuyant sur la couche physique, la couche Liaison de Données doit offrir une connexion locale à la couche Réseau
connexion
un-vers-un (unicast)
un-vers-plusieurs (multicast)
un-vers-tous = diffusion (broadcast)
fiable ou non
utilisant un espace de nom local
Comme cette couche s’appuie sur la couche physique, elle doit gérer les conséquences des imperfections de la couche physique.
Exemples de Protocoles Couche 2
Ethernet
MPLS (Multiprotocol Label Switching)
HDLC (High-Level Data Link Control)
FDDI (Fiber Distributed Data Interface)
PPP (Point-to-Point Protocol)
Des Sous-Couches pour la Couche Liaison
LLC : Contrôle Logique de la Liaison
MAC : Contrôle d’Accès au Médium : des protocoles adaptés aux spécificités des couches physiques sous-jacentes
Ponts
La subdivision en deux sous-couches, même si elle contrevient en un certain sens à la la norme OSI, permet de constituer des segments de Niveau 2 s’appuyant sur des segments de Niveau 1 de nature physique différente.
Service avec connexion => service fiable – établissement de la connexion
numérotation des messages chaque message est envoyé et reçu une seule fois l’ordre des messages est respecté
Services Détaillés de la Couche Physique
organisation des données ( => trames )
Synchronisation
services de la sous-couche LLC
services de la sous-couche MAC
Types d’Erreurs
Erreur de modification : la séquence de bits reçus est différente de celle émise.
Erreur d’omission : la séquence de bits n’est pas reçue
Erreur d’addition : une séquence de bits est reçus alors qu’aucune n’avait été émise.
(également duplication)
La Sous-Couche LLC
Rôle
contrôle des erreurs (omissions)
contrôle de flux
La Sous-Couche d’Accès au Médium Rôle
Adressage physique (adresse MAC)
Détection/Correction d’erreurs (modification)
Adaptation au canal
gestion des collisions
taille maximale de trame
=> optimisation de l’utilisation du canal
Mise en Trame
Trames
On appelle trames les messages de la couche liaison de données.
La délimitation des trames n’est pas triviale
Des “espaces” ne suffisent pas
Longueurs fixes ou variables ?
=> bourrage éventuel
Délimitations explicites :
comptage de caractères
caractères de début/fin (=> transparence)
utilisation de séquences physiques non-codante.
Transparence Si l’on utilise un caractère (suite de bits) particulier pour indiquer la fin d’une trame, il ne faut pas que ce caractère apparaisse à l’intérieur des données encapsulées.
Aucune garantie sur le contenu
=> si ce caractère apparait, il est modifié pour qu’il n’y ait pas de confusion possible
cette modification doit être inversée à la réception
Exemple : Si le caractère est 01111110, on insère systématiquement un bit 0 après
consécutifs dans le contenu. A la réception, le 0 qui succède à 5 1 consécutifs est supprimé.
– 01111111 => 011111011 => 01111111
– 01111101 => 011111001 => 01111101
3.c Séquence Physique Non-Codante : Codage Manchester Pour distinguer, un 0 d’une absence de message, on code 0 par l’alternance de deux tensions et 1 par l’alternance inverse.