rapport public les situations de handicap complexe
Un grand merci aux sept personnes en situation de handicap complexe qui ont accepté de nous recevoir et d’explorer avec nous les « chemins possibles de la rencontre ». Elles ont du faire preuve de patience et de bonne volonté face à nos hésitations et nos maladresses. Nous les remercions pour leurs témoignages à travers leur envie et leur plaisir à échanger, les efforts de concentration qu’elles ont accepté de réaliser et l’expression de leur satisfaction que nous avons reçue comme un véritable cadeau. Nous adressons toute notre reconnaissance aux familles sollicitées aux différentes phases de cette étude, qui ont toutes répondues favorablement et ont participé, sauf empêchement majeur de dernière minute, de façon sincère et constructive aux réflexions. Les parents qui
nous ont reçues avec leur proche, ont su instaurer un climat de confiance et de sécurité qui
s’est avéré indispensable pour permettre une véritable rencontre et nous les en remercions
vivement. Nous adressons aussi nos remerciements chaleureux aux huit équipes des Maisons départementa rapport public les situations de handicap complexe en pdf les des personnes handicapées et aux vingt deux équipes des établissements et services pour le temps et le travail de qualité qu’elles ont réalisé. Les professionnels de ces structures se sont montrés particulièrement volontaires et intéressés pour revisiter avec nous les valeurs, les principes d’intervention ou encore les pratiques professionnelles mises en oeuvre
dans l’exercice de leur fonction. En France, et pour le sujet qui nous concerne, c’est dans les années 1950-1960 que les pédiatres des
hôpitaux prennent conscience du nombre d’enfants dit « encéphalopathes », n’ayant aucun soin
particulier ni structure d’accueil2. Ils sont aussi désignés sous le terme « arriérés profonds ». En opposition,
les sujets « infirmes moteurs cérébraux », dont l’intelligence est conservée, sont mieux
connus, et soignés, grâce notamment aux travaux du professeur Tardieu. Dans les années soixante
toujours, l’Assistance publique de Paris crée à la Roche Guyon un service spécialisé, et l’association
« Les Touts-Petits », avec le professeur Minkowski, accueille quelques enfants dans des conditions
très difficiles. Suit alors la création du Comité d’Etudes et de Soins aux Arriérés Profonds (CESAP) qui
met en place des lieux de consultations, des structures d’aide à domicile, puis des établissements